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CADRAN CANONIAL (apogée du Vème au Xème s)

 

Au moyen âge, l'heure à durée variable, comprise entre le lever et le coucher du soleil disparait et un nouveau cadran apparait : le cadran canonial. 

Il ne comporte pas d'indications chiffrées mais des moments et des durées de prières.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais chaque communauté Ã©tait libre d'adapter son temps aux impératifs du moment donc de créer des lignes intermédiaires qui correspondaient mieux aux besoins à certains moments de l'année.

 

 

 

Mais ce cadran est peu précis car le style est horizontal et perpendiculaire à la paroi de l'édifice sur lequel il est fixé.

 

A la fin du Moyen Age, la prise de conscience de la rotation de la terre par des savants tel que Copernic, Kepler ou Galilée, impose l'inclinaison du style le rendant parallèle à l'axe de la Terre.

Contrairement aux cadrans précédents, ce cadran à style polaire indique des heures qui sont les mêmes toute l'année. Il peut indiquer également les équinoxes et les solstices. 

 

 

Les cadrans solaires sont encore fabriqués et utilisés de nos jours.

 

 

 

LE SABLIER

 

 

Il est composé de deux parties de verre reliées entre elles ou d'une seule pièce de verre soufflé dont le contenu est du sable qui s'écoule d'une partie à l'autre.

 

 

 

Le principal avantage est que le sable ne gèle pas mais l'inconvénient majeur est qu'il faut retourner le sablier souvent. La précision de la durée mesurée étant très bonne, certains professeurs avaient recours au sablier pour limiter la durée de leur leçon ou certains prêtres celle de leur sermont. C'est cependant dans la marine que son usage était le plus répandu.

Christophe Colomb l'utilisa sur son navire en 1492 pour connaître l'heure et faire le point sur sa situation géographique. Un matelot était d'ailleurs employé juste pour retourner le sablier dès que le dernier grain était tombé. La durée d'une coulée était voisine d'une demi heure. 

Diverses versions de sabliers proposaient diverses mesures de durées : le quart, la demie, les trois quarts ou l'heure. Quand on voulait mesurer des durées plus longues on se heurtait à un problème de taille, ce qui n'était pas le cas des "horloges à feu".

 

HORLOGE A FEU (vers le VIème s)

 

Son principe reposait sur la combustion d'une bougie, d'un bâton d'encens ou d'une certaine quantité d'huile contenue dans un récipient. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Horloge à encens 

Le bâton d'encens positionné à l'intérieur du dragon brule à une vietesse fixe. Quand il atteint le fil de soie, la boule reliée à ce fil tombe dans un récipien métalique, le bruit marque la durée écoulée. 

Horloge à bougie

Une bougie est graduée sur le côté en heures d'égales longueurs. Au fur et à mesure que la bougie brule on peut voir combien de temps s'est écoulé.

Lampe horaire à huile

Elle est constituée d'un petit boitier en étain qui contient la mèche. Elle est reliée à une fiole en verre servant de réservoir. Le niveau d'huile dans la fiole indique les heures graduées sur le réservoir.

A partir du Moyen Age

L'Isle-sur-la-Sorgue : chapelle Saint-Andéol-de-Velorgues

 copie d’un cadran canonial datant de 1053 - Vénissieux.
Devise : "Omni hora deum lauda"
"A toute heure louez Dieu"

Musée Dauphinois - Grenoble

Ce cadran indique 4 secteurs pour les 5 prières diurnes : la Prime, la Tierce, la Sexte, la None et les Vêpres.

cadran solaire à style polaire 

Eglise Saint Michel - Salon de Provence

© 2015 by DONATO Emma, HANICHE Dalia & CHASTAGNER Cécile

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